Optimiser les stratégies de revenu fixe dans un environnement de taux d’intérêt faibles
La baisse des taux d’intérêt au niveau mondial au cours des 30 dernières années a poussé les investisseurs institutionnels à recalibrer les portefeuilles à revenu fixe afin d’améliorer le profil de rendement. Une approche populaire consiste à combiner les titres à revenu fixe traditionnels à des composantes Plus (stratégies Traditionnel Plus). Les stratégies Traditionnel Plus, un complément innovateur aux stratégies traditionnelles pouvant inclure des titres mondiaux de dette publique et privée ainsi que des titres de première qualité ou de qualité inférieure, ont le potentiel d’améliorer de manière significative le profil de rendement global des portefeuilles à revenu fixe tout en allouant un niveau de risque additionnel approprié.
L’ensemble d’opportunités additionnelles peut inclure l’utilisation de la dette privée, d’actifs réels, d’obligations à rendement élevé, de produits dérivés, d’obligations de pays émergents ou d’autres obligations étrangères en tant que composantes clés d’une stratégie Traditionnel Plus, l’accent étant mis sur la diversification des risques et la génération de revenus. Bien que l’utilisation de stratégies traditionnelles reste importante dans l’allocation stratégique totale d’un portefeuille, la combinaison avec des stratégies Traditionnel Plus représente une solution d’investissement d’avant-garde dans cet environnement de taux faibles, si elle est exécutée de façon appropriée.
Évolution du revenu fixe canadien : Structure et composition
Depuis plus de 30 ans, les taux d’intérêt ont suivi une tendance baissière. Suite au soutien exceptionnel des banques centrales mondiales par le biais de programmes d’assouplissement quantitatif, nous constatons une augmentation de la dette à rendement négatif au niveau mondial. Entre autres, la dette à rendement négatif a atteint un record de 18 billions de dollars américains à la fin de 2020 (Graphique 1). Le rendement de l’Indice obligataire universel FTSE Canada était aux alentours de 8,5 % au milieu des années 90 avant de descendre à un creux historique de 1,8 % aujourd’hui, ce qui accroît le défi d’atteindre les objectifs de rendement total pour les investisseurs.
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