Tendances des marchés de l’équipe de répartition globale de l’actif – Février 2024
Après une fin d’année 2023 spectaculaire, le début de la nouvelle année a été plus nuageux. Le sentiment a quelque peu vacillé, les investisseurs envisageant la perspective d’un assouplissement agressif de la politique monétaire dans un contexte de croissance toujours robuste et d’inflation élevée. Au cours d’un mois très chargé dans le calendrier des banques centrales, les responsables de la politique monétaire ont confirmé la fin de leurs campagnes de resserrement agressif et se concentrent désormais sur le moment où ils commenceront à assouplir leur politique. Toutefois, ils ont clairement indiqué qu’ils avaient besoin de voir de nouveaux progrès dans le rapprochement durable de l’inflation vers 2 % avant de passer à l’action.
Les marchés boursiers mondiaux ont poursuivi leur progression en janvier, le MSCI All Country World (+1,1 %) atteignant un nouveau sommet historique. Toutefois, les performances régionales ont été mitigées, les gains incessants des « Magnificent 7 » ayant propulsé le S&P 500 à un niveau record (+1,6 %) et à une troisième progression mensuelle consécutive. Ailleurs, les performances ont été plus modestes. Le S&P/ TSX (+0,3 %) et le MSCI EAFE (+0,5 %) ont tous deux enregistré un gain modeste, tandis que l’indice MSCI Emerging Markets (-4,7 %) s’est inscrit à contre-courant de la tendance mondiale et a chuté en raison des fortes baisses enregistrées en Chine (-10,6 %).
En revanche, les marchés à revenu fixe ont enregistré des résultats négatifs le mois dernier. Après une baisse rapide à la fin de 2023, les rendements des obligations d’État sont repartis à la hausse en janvier, les investisseurs ayant recalibré leurs attentes en matière de politique monétaire en faveur d’une baisse plus tardive des taux d’intérêt. En effet, les dernières données ont dépeint un contexte de croissance et d’inflation qui s’avère résilient, ce qui a conduit à un certain recul de l’idée que les banques centrales se rapprochent de baisses de taux à court terme. À la fin du mois, le président de la Réserve fédérale, M. Powell, a renforcé ce discours et s’est fortement opposé à la perspective d’une réduction des taux en mars, ce qui a fait chuter les probabilités de marché pour une réduction des taux ce mois-là en dessous de 20 % après avoir atteint plus de 80 % au début de l’année. Au cours du mois, l’indice Barclays US Aggregate Bond a baissé de 0,3 %, tandis que l’indice FTSE Canada Bond Universe a perdu 1,4 %.
Le dollar américain (DXY) s’est renforcé en janvier, augmentant de 1,9 %, les investisseurs ayant réduit leurs paris sur une baisse imminente des taux d’intérêt de la part de la Réserve fédérale. Le billet vert a surpassé tous ses principaux partenaires commerciaux, le yen (-4,0 %), l’euro (-2,0 %), la livre (-0,3 %) et le dollar canadien (-1,4 %) ayant tous reculé le mois dernier.
Enfin, sur les marchés des matières premières, le pétrole brut a enregistré son premier gain mensuel en quatre mois après une escalade d’attaques contre des navires commerciaux en mer Rouge, ce qui a renforcé les tensions au Moyen-Orient et contrebalancé les inquiétudes concernant la demande des principaux consommateurs et l’offre importante des producteurs non membres de l’OPEP qui ont maintenu les prix sous contrôle. En revanche, l’or a enregistré sa première baisse mensuelle depuis septembre. Les rendements des bons du Trésor et le dollar américain ont tous deux augmenté le mois dernier, ce qui a réduit l’attrait du métal précieux qui ne rapporte pas d’intérêts.
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Tendances des marchés de l’équipe de répartition globale de l’actif – Septembre 2024